Une fête religieuse devenue populaire
La légende raconte que la peste s’est arrêtée aux abords de la ville au Moyen-Âge et qu’en remerciement à la vierge Marie, les lyonnais ont commencé à éclairer leurs fenêtres de bougies. En réalité, la peste ne s’est abattue sur la ville que bien plus tard… En 1643. Le 8 septembre, la ville alors en proie avec l’épidémie, se met sous la protection de la Vierge Marie, le jour de la fête de sa Nativité. L’épidémie prenant fin, le 8 septembre devient dès lors jour de consécration de la ville à la Vierge.
Plus de 200 ans plus tard, une statue lui fut érigée. Son inauguration – initialement prévue le 8 septembre 1852 – dût, en raison d’une crue historique de la Saône, être reportée au 8 décembre, jour de la fête de l'Immaculée Conception. En dépit d’un nouvel épisode pluvieux, la fête ne fut pas annulée et les lyonnais allumèrent les lumignons – verres garnis de bougies – qu’ils avaient préparés pour la célébration.
Plus de 200 ans plus tard, une statue lui fut érigée. Son inauguration – initialement prévue le 8 septembre 1852 – dût, en raison d’une crue historique de la Saône, être reportée au 8 décembre, jour de la fête de l'Immaculée Conception. En dépit d’un nouvel épisode pluvieux, la fête ne fut pas annulée et les lyonnais allumèrent les lumignons – verres garnis de bougies – qu’ils avaient préparés pour la célébration.
Le patrimoine comme terrain de jeu d’une célébration artistique
Fidèle à la tradition, Lyon donne ainsi chaque année rendez-vous à la lumière. Les lumignons ont progressivement été accompagnés de mises en lumière de monuments, devenues aujourd’hui de véritables spectacles mêlant tradition et innovation, de la presqu’île jusqu’au parc de la Tête d’Or, en passant par le Vieux-Lyon ou la colline de Fourvière. Parmi les œuvres de ce cru 2018, on retiendra notamment :
1/ L’installation « Keys of light » de MrBeam, lovée au cœur du jardin du musée des Beaux-Arts, faisaient évoluer les compositions lumineuses au gré des notes d’un piano.
1/ L’installation « Keys of light » de MrBeam, lovée au cœur du jardin du musée des Beaux-Arts, faisaient évoluer les compositions lumineuses au gré des notes d’un piano.
2/ « Reflets », l'œuvre de Damien Fontaine sur les quais de Saône, était elle constituée d’une succession de tableaux impressionnistes et urbains sur près de 400 mètres de façade et sur la basilique de Fourvière.
3/ Le célèbre Parc de la Tête d’Or était quant à lui été transformé en univers féerique par Marie-Jeanne Gauthé et Géraud Périole et leur œuvre « Présages ».
4/ La création « Pigments de lumière » du studio portugais Ocubo enfin, combinant couleur, effets kaléidoscopiques et jeux de laser pour offrir un nouveau regard sur la cathédrale Saint-Jean.
Les coulisses de la conception sont à découvrir ici.