
La fin du modernisme
Échappant à toute étiquette stylistique, les seventies se caractérisent par leur éclectisme. En 1973, l’Opéra de Sydney du danois Jørn Utzon symbolise le point de bascule entre modernisme et postmodernisme, ouvrant la voie à l’architecture contemporaine. L’heure est au style expressionniste structural qui rend visible la structure du bâtiment, les circulations et les espaces techniques, illustré par le Centre Beaubourg de Renzo Piano et Richard Rogers. Parallèlement, dans le sillage des missions Apollo, l’Angleterre voit naître le courant High-Tech (ou techno-architecture). Un style futuriste reconnaissable à ses structures métalliques, ses charpentes apparentes et ses formes complexes, incarné notamment par Norman Foster et la tour HSBC de Hong Kong.
Cultures hippie, punk et disco
Dans la foulée de Woodstock (1969), le mouvement hippie impose ses codes : pattes d’eph, longues robes amples, sabots. Les flower people veulent la paix et la liberté et rejettent la société de consommation. Mais le drame du Vietnam, le Bloody Sunday en Irlande du Nord (1972), et les 2 chocs pétroliers ont raison de ce pacifisme bon enfant. La jeunesse s’engage, se radicalise. Le courant Punk - crâne rasé et crête colorée, chaînes et épingles à nourrice – dénonçant la médiocrité de la société, influence les arts graphiques, la mode et la musique. L’ère est aussi à la conquête technologique (premier ordinateur personnel d’Apple, Concorde…), la musique devient alors électronique. La décennie s’achève en feu d’artifices, portée par la vague disco et ses nuits festives, à coups de synthétiseurs et de boules à facettes.
Les années cool
Avec la libération des mœurs, finies les postures rigides et le fonctionnel, place à la détente et au confort. On se love dans des sièges arrondis (fauteuil « Egg » ou « Bulle », canapé « Togo »). La tendance est aux ambiances futuristes, aux matières synthétiques, brillantes et translucides (inox, formica, résine, verre fumé et plexiglas...) - ou au contraire, aux matières naturelles, en lien avec la mouvance hippie : sièges en rotin - iconique fauteuil Emmanuelle ! - velours côtelé, tapis en laine, patchwork et macramé. Les motifs géométriques et psychédéliques et les fleurs oversize envahissent papiers peints et tissus d’ameublement. Côté coloris, l’orange est en vedette avec les tons pop (jaune, rose, violet).


L’AVENTURE TECHNAL – Épisode 2
Le choix de l’international
Durant la décennie 70, TECHNAL pose les fondements de son identité : son nom, sa stature internationale, sa passion pour le design. Le fondateur André Bos crée TECHNAL International et ouvre les premières filiales en Europe. Côté innovation, la jeune marque révolutionne la baie vitrée avec le coulissant GK qui devient LA référence du marché. En 1975, le premier bâtiment administratif de TECHNAL (architecte Alain Lefebvre) – en verre et aluminium, avec bureaux paysagers et mobilier Knoll – dénote l’intérêt des dirigeants pour l’architecture et le design.
Durant la décennie 70, TECHNAL pose les fondements de son identité : son nom, sa stature internationale, sa passion pour le design. Le fondateur André Bos crée TECHNAL International et ouvre les premières filiales en Europe. Côté innovation, la jeune marque révolutionne la baie vitrée avec le coulissant GK qui devient LA référence du marché. En 1975, le premier bâtiment administratif de TECHNAL (architecte Alain Lefebvre) – en verre et aluminium, avec bureaux paysagers et mobilier Knoll – dénote l’intérêt des dirigeants pour l’architecture et le design.